Sommaire

• La loi d’orientation et de programmation pour la refondation
  de l’École de la République : une assise juridique solide pour
  l’enseignement des langues et cultures régionales

• Des orientations nationales déclinées dans chaque académie

• Des modalités d’enseignement diversifiées

• Valoriser ses compétences en langue régionale aux examens

• L’enseignement bilingue : une pédagogie spécifique

• S’ouvrir sur l’Europe avec les langues régionales

• Les langues, mais aussi les cultures régionales

• Une politique volontariste de recrutement et de formation
  d’enseignants qualifiés

• Des outils pédagogiques dédiés

• Pour les adultes : le diplôme de compétence en langue

• La situation spécifique des langues d’origine dans les outre-mer

• L’enseignement des langues régionales en quelques chiffres

• Pour en savoir plus

Extrait de l’introduction

L’apprentissage et l’usage de la langue française ne sont pas exclusifs de
ceux d’autres langues, pas plus que l’accès des élèves à des savoirs universels et leur ouverture au monde ne sont incompatibles avec la découverte des
particularités de leur région. La société française est riche de la variété de ses
identités régionales et les langues régionales contribuent, avec les langues
étrangères parlées dans notre pays, à faire vivre sa diversité linguistique. Les
langues et cultures régionales font ainsi partie intégrante de notre patrimoine
commun, que l’école contribue à faire connaître, comprendre et transmettre.

Il est loin le temps où, quand il fallut systématiser l’apprentissage du français
dans les « petites patries » qui composaient la France, quiconque osait un mot
de breton ou d’occitan dans la cour de récréation risquait une réprimande du
maître d’école. La loi Deixonne en 1951, la circulaire dite « Savary » en 1982,
celles publiées sous le ministère de Jack Lang et nombre d’autres textes législatifs et réglementaires ont peu à peu permis le développement progressif des
enseignements
de
puis
en
langues régionales dans l’École de la République.

signé Vincent Peillon, Ministre de l’éducation nationale