Thèse de doctorat d’Emilie Perrichon

Agir d’usage et agir d’apprentissage en didactique des langues-cultures étrangères enjeux conceptuels, évolution historique et construction d’une nouvelle perspective actionnelle

Thèse publiée en version intégrale sur le site de l’APLV

Thèse en 2 volumes :

 Volume 1 (400 pages)

  • Première partie : Analyse conceptuelle et épistémologie de l’action
  • Deuxième partie : L’action dans l’histoire de la pédagogie et des méthodologies d’enseignement/apprentissage des langues-cultures étrangères
  • Troisième partie : Construire une nouvelle perspective actionnelle

 Volume 2 (290 pages)
Annexes

 Deux DVD

  • DVD du Projet « Conte ». Captation de cours. 12 et 13 décembre 2005 au CILEC de Saint-Étienne.
  • DVD du Projet « Cuisine ». Reportage télévisé. pour l’émission « zivot u zivotu » du 25 mai 2005 sur le repas officiel préparé par les élèves de terminale du lycée hôtelier de Zabok (Croatie).

Résumé en 4e de couverture

En didactique des langues-cultures étrangères, une nouvelle approche est en train de voir le jour en Europe : la perspective actionnelle. Aujourd’hui, travailler avec d’autres en langue étrangère devient de plus en plus fréquent, que ce soit dans son pays ou à l’étranger. Face à cette évolution, l’objectif visé est la co-action sociale, c’est-à-dire l’action finalisée et conjointe par le biais de l’apprentissage d’une langue dans un cadre social donné, celui du travail, des études ou du quotidien. On peut considérer que cette approche naît avec la première apparition de cette expression en 2001, dans Cadre européen de référence pour les langues. Dans le monde actuel, l’acteur social qu’est l’apprenant n’est plus une personne qui cohabite seulement avec des étrangers mais qui agit en société, c’est-à-dire conjointement avec d’autres. C’est alors en agissant et en travaillant ensemble que se construisent des représentations communes. Agir ensemble, en vue d’agir en société implique la création ou la modification de tâches d’apprentissage jusqu’à présent plutôt orientées communication. La perspective actionnelle en tant que nouveau paradigme méthodologique correspond à la prise en compte d’un nouvel objectif social de référence lié au progrès de l’intégration européenne, celui de préparer des apprenants à vivre et à travailler, dans leur propre pays ou dans un pays étranger avec des natifs. Il ne s’agit plus de communiquer avec l’autre mais d’agir avec lui, ce qui implique la construction d’une nouvelle perspective actionnelle dont l’objectif et le moyen privilégiés sont la co-action : on se forme à devenir un acteur social en agissant socialement en cours d’apprentissage.

Voir en ligne : Site de l’APLV

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