Stratégie langues vivantes de l’Education Nationale

, par webmestre

Najat Vallaud-Belkacem a présenté, vendredi 22 janvier 2016, la future carte académique et les nouveaux programmes d’enseignement des langues vivantes, qui entreront en vigueur à la rentrée 2016. La ministre souligne que « dans une époque marquée par la mondialisation, la connaissance des langues vivantes s’impose non seulement en termes d’insertion professionnelle et de compétences nécessaires pour aborder le monde d’aujourd’hui, mais aussi pour s’inscrire dans une vision d’ensemble qui transcende les frontières géographiques et nationales ».

Contenu

- Édito de la ministre
- Les nouvelles cartes academiques des langues vivantes
- Mieux apprendre les langues vivantes
- Mieux enseigner les langues vivantes
- Dynamiser la mobilite internationale des eleves au service de leur reussite
- Annexes

Vous pouvez lire l’intégralité de cette publication sur le site education.gouv ou la télécharger en format pdf en cliquant ici.

Extrait de l’édito de la ministre

Aborder l’apprentissage des langues vivantes étrangères et régionales, la diversité linguistique et la mobilité internationale qui sont au cœur de notre stratégie pourrait se faire de bien des manières. En rappelant que dans une époque marquée par la mondialisation, la connaissance des langues vivantes s’impose non seulement en termes d’insertion professionnelle et de compétences nécessaires pour aborder le monde d’aujourd’hui, mais aussi pour s’inscrire dans une vision d’ensemble qui transcende les frontières géographiques et nationales. Je débuterai cependant par une citation de Goethe : "Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß nichts von seiner eigenen" (Maximen und Refexionen, II, Nr.23, 91.), ce que l’on pourrait traduire par « Celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue. ». Il nous rappelle que l’apprentissage d’une langue vivante est aussi une voie par laquelle mieux appréhender la langue française, et, plus généralement, une véritable richesse.

C’est précisément la conscience de cette richesse qui a guidé mon action en faveur des langues vivantes. Celle-ci s’appuie à la fois sur la mise en place des nouvelles cartes académiques des langues vivantes, sur une amélioration des apprentissages et enfin sur l’instauration d’une dynamique nouvelle en faveur de la mobilité de nos élèves. Toutes ces dimensions sont complémentaires et nécessaires : apprendre une langue vivante ouvre nos élèves vers d’autres cultures et d’autres horizons tout en constituant un atout considérable pour leur future insertion professionnelle.

Mes objectifs, dans ce domaine, sont clairs. Bien évidemment, améliorer la maîtrise des langues vivantes par les élèves français, mais également s’assurer de la continuité des parcours linguistiques et redynamiser la diversité linguistique, en particulier dans le premier degré. [...]

L’apprentissage des langues vivantes est un enjeu majeur dans le monde qui est le nôtre. Voilà pourquoi une stratégie cohérente, ambitieuse et raisonnée lui est consacrée. Et ayant inauguré cet édito par un auteur allemand, en cette journée franco-allemande, je le conclurai avec ces mots de Michel Serres : « Les langues sont un trésor. » ( Michel Serres, Atlas, Parois Flammarion, 1996.). Il nous appartient de le transmettre à tous nos élèves !

Najat Vallaud-Belkacem,
ministre de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche

Voir en ligne : education.gouv

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