Le contexte
L’an passé nos élèves ont découvert l’Espagne à Paris et marché sur les traces de deux grands artistes surréalistes espagnols Buñuel et Dalí. Cette journée intervenait après un travail préparatoire au cours d’une séquence ayant pour thème le rêve et le surréalisme.
L’entrée culturelle
La première journée de ce voyage atypique était tournée vers la vie parisienne de ces deux personnalités. Nous avons entrepris avec les élèves un parcours à pied (sous la pluie) retraçant les lieux mythiques de la vie de Buñuel et Dalí. iPad au poing, les élèves, tels des acteurs ou réalisateurs avaient à tourner quelques saynètes rédigées en amont ou improvisée aux abords de ces lieux mythiques.
L’organisation
Nous avons bien sûr commencé la journée par une visite du musée Dalí où les élèves ont pu découvrir l’univers du peintre. Ensuite, nous avons divisé la classe en plusieurs groupes de 5 à 6 élèves dirigés par un professeur. Chaque groupe disposait d’un iPad et d’une feuille de route intitulée « Un rodaje por París » (Un tournage à Paris) en pièce jointe. Les élèves devaient se mettre dans la peau d’un journaliste d’art chargé de réaliser un docu-fiction sur les surréaliste espagnols.
La docu-fiction devait comprendre cinq passages filmiques :
1) le dialogue entre Dalí y Buñuel issu d’un ouvrage pour adolescents sur la carrière de Buñuel étudié en classe :
un lieu tranquille (20 min)
2) l’interview de deux spectateurs pour et deux spectateurs contre le film de Buñuel, Un chien andalou projeté pour la première fois au studio ciné 28. Les élèves avaient toute liberté pour la mise en scène et quelques outils linguistiques leur était proposé sur leur feuille de route.
devant le Ciné Studio 28 rue Tholozé (20 min.)
3) réaliser un « cadavre exquis graphique » y filmer une scène muette de sa réalisation (40 min.)
rue Becquerel où vécut Dalí (40 min.)
4) réaliser une scène surréaliste muette dans le « Passage Jouffroy » vu dans le film « Cet obscur objet du désir ») dont certains passages avaient été étudiés en classe. (25 min)
5) réaliser quelques prises de vue d’un lieu mythique où les surréalistes avaient l’habitude de se retrouver.
à La Coupole où nous avons pris un délicieux goûter
La tablette : un seul outil, plusieurs fonctions
Grâce aux applications proposées sur la tablette :
– la fonction appareil photo leur a également permis de prendre des photos de Montmatre et de les insérer dans la vidéo.
– une fois de retour au collège, les élèves ont procédé au montage sur l’application iMovie : coupe, montage et musique libre de droits.
– grâce à l’application Morpho, les élèves ont pu ajouter à leur vidéo une autobiographie de Dalí ou Buñuel.
Compétences développées
- Compétence n°4 : La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication
L’utilisation de la tablette permet d’entraîner les élèves à la compétences C.3.7
Je sais traiter un fichier image ou son à l’aide d’un logiciel dédié notamment pour modifier ses propriétés élémentaires.
- Compétence n°7 : L’autonomie et l’initiative
Lors du tournage, les élèves ont dû travailler en groupe de 5 à 6, s’orienter sur le plan de Momartre fourni, se réparir les rôle et les tâches, choisir les décors. Au collège, lors du montage, les élèves ont également, en toute autonomie, monté leur film.
- Compétences n°2 :
EOI Je peux prendre part sans préparation à une conversation sur des sujets familiers ou d’intérêt personnel ou qui concernent la vie quotidienne.
EOC